Lou Faro sur Zentropa.

Publié le par Lou Faro


Entretien avec l’association culturelle Lou Faro

 

  1. Pouvez-vous nous rappeler quand a été créée votre association et quels sont les objectifs et les volontés qui ont motivés cette aventure ?

    L'association est née au printemps 2007. A l'origine, il s'agit de réunir divers acteurs associatifs afin de proposer un panel d'activités non-conformistes et euro-centristes avec comme objectif principal l'ouverture d'un local associatif regroupant toutes ces énergies et proposant aux jeunes -et aux moins jeunes- qui ne rentrent pas dans le moule consumériste officiel des choses simples : faire un peu de sport, écouter un conférencier, regarder un film ou un match de rugby tout en buvant un verre... Des petits riens mais un programme déjà ambitieux lorsque l'on part du néant.

    Enfin, il y a la volonté d'occuper un espace laissé vacant à des bobos conformistes, grassement subventionnés, qui nous donnent la gerbe.

  1. Quel accueil a reçu cette initiative communautaire, culturelle et sportive au sein de ce que nous appellerons par facilité les «milieux nationaux» ?

    Ces milieux ne sont pas actifs dans notre contrée. C'est à peu près logique car, dans leur grande majorité, ils n'ont pas su voir le monde évoluer et n'ont plus de prises sur le réel. Aujourd'hui, les grands défis sont écologiques, démographiques... Tout nous laisse penser que le système va s'effondrer. A Lou Faro, on propose un mode de vie, un style... pas de se jeter dans la gueule de la bête.

  1. Votre association semble avoir de nombreux centres d’intérêts. Pouvez-vous brièvement nous présenter les diverses activités que vous organisez ?
    On nous trouve dans les stades, les salles de sport, dans les concerts ou encore en montagne... Dans les grands centres de la culture européenne. A écouter un conférencier nous transmettre sa foi. Et souvent à refaire le monde autour d'un godet.

  2. Existe-il un «profil type» des membres de votre association ? A qui s’adresse-t-elle ?
    Il n'y a pas de profil type. Les activités sont assez variées pour satisfaire le plus grand nombre.
    Dans l'absolu, on préfèrera un mec authentique et simple à un crétin déguisé...

  3. Quel est le bilan de l’expérience jusqu’à présent ? Les satisfactions mais aussi, car il faut également en parler, les difficultés ou les éventuelles déceptions ?

    Nous avons maintenant derrière nous un nombre conséquent d'activités qui ont toutes été des réussites, et ce dans des domaines très variés. Au jour d'aujourd'hui, l'association possède un noyau composé d'individus complémentaires et des projets attrayants. Nous savons que l'apport de quelques éléments «sortis du bois» pourrait nous permettre de franchir un pallier décisif. Nous sommes patients.

    Nous n'allons pas énumérer les déceptions mais vous devez vous douter qu'elles sont nombreuses. Avant de lancer le projet, une rapide étude de marché le rendait très réalisable. Cinquante personnes qui donnent dix Euros par mois ce n'est vraiment pas grand chose. A un moment donné, il faut savoir faire quelques petits sacrifices pour ce que l'on ressent ou ce que l'on prétend être. Au final, ne nous ont pas suivi, ceux qui tiennent le discours, mais n'ont tout simplement pas la vie en rapport. On ne les pleure pas...

  1. Pour l’avenir plus ou moins proche, quels sont vos projets et vos perspectives de développement ?

    Nous avons plusieurs grands projets pour l'année 2009.
    Nous accueillerons Gabriele Adinolfi des occupations non-conformes le dimanche 25 janvier dans la région d'Orange.
    La compilation musicale «Antimoderne et Futuriste» devrait enfin sortir pour le premier semestre avec un bon cocktail de raretés et d'inédits.

    On travaille à différentes conférences et si tout va bien, nous devrions recevoir notre ami Jean-Marc Vivenza pour une soirée Futurisme, le Dr Tomislav Sunic et le sympathique leader de Solidarité Kosovo pour une soirée Balkans.
    Une soirée «Années 80» va être programmée et un concert de Neofolk est en négociation.

    Si l'on rajoute quelques activités ludiques et sportives, l'on obtient une année plutôt bien remplie.

  2. Le mot de la fin ?

    Le fil de l'action, le sel de la vie, l'exigence de l'art. Ceci est notre bénédiction.
    Plus prosaïquement, toutes les personnes qui souhaitent faire bouger les choses, nous rejoindre physiquement et/ou nous aider financièrement sont les bienvenues.
    La fête ne fait que commencer !



Publié dans Communication

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